à venir
J’ai débuté mon approche des arts plastiques par la photographie. Cadrer, capturer un regard, une expression, une association, une lumière…
Passionnée de mode et de cinéma, j’ai pris des cours de couture pour devenir costumière.
Très vite, j’ai senti que j’avais des choses à exprimer, à travers la couleur, le dessin, la figure. J’ai poursuivi mon exploration dans des Ateliers d’arts plastiques pendant huit ans. Grâce aux peintres qui enseignaient, j’ai appris l’essentiel d’une démarche artistique.
J’ai exercé pendant plus de 20 ans, en tant que professeur d’arts plastiques pour les adultes et les enfants du comité d’entreprise de la RATP. J’ai adoré transmettre à travers le partage, la pratique à ce public divers, généreux, volontaire, curieux !
Ce lieu m’a aussi permis d’approfondir ma pratique grâce à des formations professionnelles : histoire de l’art, gravure, techniques diverses et modelage.
En parallèle, j’ai exposé chaque année pendant 20 ans au Salon des Réalités Nouvelles, salon historique d’art abstrait. J’y ai reçu le prix de la Fondation Taylor en 2022. J’ai aussi bénéficié de l’ouverture internationale de ce salon. J’ai pu exposer en Chine, à Taïwan, en Italie, en Hongrie, au Japon. J’expose aussi régulièrement à la galerie parisienne Abstract Project.
Aujourd’hui je consacre plus de temps à mon travail personnel d’artiste et, après 20 ans d’abstraction, je m’ouvre à l’illustration.
Elle semble donner corps à un désir de mots chez moi. Un désir d’articulation des images, un désir de narration différente. Peut-être le lien avec le cinéma ? Une boucle qui se boucle ?
Ma pratique artistique est guidée par l’exploration d’un espace intuitif et l’invention de formes suggestives.
Un monde peuplé de chimères évolue dans un univers onirique et ludique, se mêlant à la représentation de différentes réalités. Ce monde se forme et se transforme sous mes yeux, au fil de mes interventions.
Comme des mirages, les espaces et les « protagonistes » apparaissent sur le papier blanc ou dans des taches… Émotions incarnées dans une forme.
Ces formes et leurs rapports avec les réalités — visibles ou invisibles — ainsi que les liens qu’elles créent avec leur environnement, constituent le sujet latent de mes paysages abstraits, portraits, animaux et lieux clos. Il s’agit de trouver un équilibre.
Comme dans mes jeux d’enfants — où des personnages peuplent mes histoires émotives, telles des poupées dans une maison en papier — il se joue peut-être une forme de psychodrame, où les éléments inventés créent un « déjà-vu » qui m’attache profondément à eux.